Bloquerau 3Ăšme niveau sur le jeu mobile 94% ? Avec ce tutoriel nous allons vous aider Ă  finir le jeu, pour le thĂšme “Ça fait du bien quand on est malade” Aujourdhui, ça fait 4 ans que je suis sobre : 4 ans de 24 heures sans alcool, ni cocaine. Si tu lis ce texte et qu'intérieurement, tu te dis : « Hey, on s’en sacre de ton 4 ans ! », alors ce texte n’est pas pour toi (ou peut-être que oui, à toi de voir). Uncontrecoup tout Ă  fait normal dans les circonstances. Un moyen d'apporter du rĂ©confort Ă  la personne qui vient d'apprendre qu'elle est malade est simplement d'accueillir et d'accepter sa Vay Tiền Nhanh. Que vous essayiez de le cacher ou non, vous pĂ©tez. Tout le monde pĂšte. C’est comme ça. Mais mĂȘme si c’est une chose incroyablement banale et routiniĂšre — un ĂȘtre humain moyen pĂšte entre 10 et 20 fois par jour — il y a bien des choses sur les pets que vous ne savez peut-ĂȘtre voir aussi En effectuant des recherches sur le microbiome toutes ces bactĂ©ries Ă  la biodiversitĂ© fascinante, qui grouillent par milliards Ă  l’intĂ©rieur de votre corps les scientifiques ont appris toutes sortes de choses intĂ©ressantes sur les petits organismes qui produisent ce fameux gaz, nichĂ©s au creux de nos intestins. Voici 9 choses super importantes Ă  savoir sur les flatulences. 1. Vous produisez en moyenne entre 500 et 1,500 mililitres de gaz par jour, que vous Ă©vacuez en 10 Ă  20 pets Eh oui ! ça fait probablement plus de pets que ce que vous imaginiez, mais sachez que ça a Ă©tĂ© mesurĂ© dans des Ă©tudes rigoureusement contrĂŽlĂ©es. Cela est dĂ» aux bactĂ©ries qui squattent votre cĂŽlon et qui mangent la majeure partie des aliments que vous ingĂ©rez. En fait, il y a une bonne partie des trucs qui composent les choses que l’on mange, notamment les carbohydrates, que notre corps est tout simplement incapable de digĂ©rer, faute d’enzymes spĂ©cialisĂ©es. Du coup, les microbes en profitent pour manger gratos, tout en nous aidant Ă  Ă©vacuer ces dĂ©chets, c’est gagnant-gagnant. Par contre, en retour, ils produisent du gaz lorsqu’ils digĂšrent ces aliments. VoilĂ  pourquoi les haricots riches en carbohydrates font pĂ©ter, alors que d’autres aliments non. Suivant ce que vous mangez, et suivant les caractĂ©ristiques de votre flore bactĂ©rienne, vous pouvez donc pĂ©ter entre 500 et 1,500 ml de gaz par jour ! 2. 99% du gaz que vous produisez ne sent absolument rien Non, ce n’est pas une blague. C’est mĂȘme la raison pour laquelle vous avez probablement Ă©tĂ© surpris par le point prĂ©cĂ©dent on ne se rend souvent mĂȘme pas compte que l’on pĂšte, car le gaz qui constituent nos flatulences sont presque entiĂšrement inodores. En fait, ce qui provoque vraiment la senteur caractĂ©ristique des pets, c’est le souffre. Et cela constitue Ă  peine 1% des gaz que nous Ă©vacuons ! Ceci dit, certains aliments ont tendance Ă  produire plus de gaz sulfureux, donc Ă  produire des pets qui sentent plus fort. C’est le cas des oignons, choux de Bruxelles, des haricots, du brocoli
 3. Les sodas, la biĂšre et les chewing-gums peuvent vous faire pĂ©ter plus. En plus des gaz produits par les bactĂ©ries, une bonne partie de vos pets est simplement constituĂ©e d’air, que vous avez avalĂ© sans faire exprĂšs. Bien sĂ»r, ça ne sent rien — c’est surtout de l’hydrogĂšne et de l’oxygĂšne — par contre ça fait le mĂȘme bruit quand ça sort
 On avale de l’air lorsqu’on dort, mais aussi en buvant des boissons gazeuses puisqu’on avale aussi le gaz de ces boissons et en mĂąchant du chewing-gum. 4. Les pets sont la preuve que vous avez un Ă©cosystĂšme sain, riche et complexe dans vos intestins. La sociĂ©tĂ© moderne perçoit les flatulences comme une chose nĂ©gative et honteuse. C’est bien dommage, car c’est en rĂ©alitĂ© la simple consĂ©quence d’une chose absolument magnifique — la prĂ©sence d’un vĂ©ritable petit monde Ă  l’intĂ©rieur de nous, constituĂ© d’un Ă©cosystĂšme riche et complexe, qui nous permet aussi de vivre. Oui, vos intestins sont une vĂ©ritable jungle miniature, que vous emportez partout avec vous. Ainsi, certaines bactĂ©ries se nourrissent d’autres bactĂ©ries. D’autres se nourrissent de ce que vous ingĂ©rez, et d’autres encore se nourrissent des aliments ainsi transformĂ©s par les premiĂšres. Et le mieux dans tout ça, c’est que vous aussi vous en tirez des bĂ©nĂ©fices. Les scientifiques sont loin d’avoir tout dĂ©couvert sur le rĂŽle de la digestion microbienne, mais on sait dĂ©jĂ  que ces mĂȘmes bactĂ©ries qui vous font pĂ©ter produisent aussi des vitamines et des acides gras qui nous permettent de garder l’intĂ©rieur de nos intestins en forme, et favorisent notre systĂšme immunitaire. Alors, soyons fiers de nos pets ! 5. Il y a une raison trĂšs simple qui explique pourquoi vous tolĂ©rez l’odeur de vos propres pets, mais pas ceux des autres. C’est la mĂȘme raison pour laquelle vous remarquez immĂ©diatement une odeur diffĂ©rente en entrant dans la maison de quelqu’un d’autre, mais que vous ne percevez pas les odeurs chez vous au fil du temps, on s’habitue aux odeurs, au point qu’on ne les remarque presque plus. Le fait que l’on apprĂ©cie ou non une odeur est aussi intimement liĂ© Ă  notre mental On apprend mĂȘme Ă  apprĂ©cier certains goĂ»ts avec le temps, c’est pourquoi on finit par rechercher le goĂ»t amer du cafĂ© Ă  force d’en boire, ou bien le goĂ»t typique d’un camembert bien coulant. Ces odeurs ne sont pas plaisantes “à la base”, mais on finit par les aimer Ă  force d’y ĂȘtre confrontĂ©. C’est pourquoi vous vous habituez au mĂ©lange d’odeurs caractĂ©ristiques et uniques qui sont produites par votre flore intestinale, et qui ne seront jamais tout Ă  fait les mĂȘmes que celles des autres. RĂ©sultat, vos pets n’ont pas le mĂȘme effet sur vous — mĂȘme si ils sentiront toujours aussi mauvais pour votre entourage... 6. Oui, on peut enflammer un pet avec un briquet. Comme les flatulences sont en grande partie composĂ©es de gaz inflammables, tels que le mĂ©thane et l’hydrogĂšne, elles peuvent s’enflammer briĂšvement. Nous ne vous recommandons pas de tenter l’expĂ©rience, car le risque de retour de flamme peut causer des accidents bĂȘtes, et surtout trĂšs douloureux. Mais si vous voulez absolument voir comment ça fait, cette vidĂ©o devrait faire l’affaire ! 7. Non, vous ne pouvez pas vous retenir de pĂ©ter jusqu’à ce que ça “disparaisse”. Ça devrait paraĂźtre logique, mais Ă©trangement, des gens se posent vraiment la question. C’est vrai que parfois, aprĂšs s’ĂȘtre retenu de pĂ©ter pendant un moment pour des raisons sociales, on finit par avoir l’impression qu’il a disparu. Cependant, c’est rigoureusement impossible. Vous pouvez avoir “l’impression” que l’envie de pĂ©ter vous passe, parce que vous arrĂȘtez d’en avoir conscience, et que votre pet fuit petit Ă  petit, mais les lois physiques qui gouvernent les pets sont malheureusement inflexibles Un pet est une bulle de gaz, et cette bulle n’a pas vraiment d’autre endroit oĂč aller que de sortir par votre anus. 8. Les mĂ©dicaments contre les pets et les ballonnements fonctionnent en affamant les bactĂ©ries responsables des flatulences. Juste au cas oĂč vous vous posiez la question Vous connaissez ces mĂ©dicaments qui permettent d’empĂȘcher les flatulences ? Eh bien, ils fonctionnent vraiment en empĂȘchant la production de gaz, et leur mode d’action est trĂšs simple ces mĂ©dicaments contiennent des enzymes qui permettent de couper les carbohydrates complexes en molĂ©cules plus courtes et plus simples, qui sont beaucoup plus faciles Ă  digĂ©rer. RĂ©sultat, les aliments sont digĂ©rĂ©s dans l’intestin grĂȘle, au lieu de dĂ©barquer dans le gros intestin, lĂ  oĂč les bactĂ©ries les auraient attendu pour s’occuper d’eux et accessoirement produire du gaz. Cependant, cela peut aussi vous causer des problĂšmes si vous en abusez
 et voici pourquoi 9. Nous devons prendre soin des bactĂ©ries responsables de nos pets, comme la prunelle de nos yeux. Oui, affamer quotidiennement ces bactĂ©ries sans raison n’est pas du tout une bonne idĂ©e. En fait, pour la grande majoritĂ© des personnes, essayer activement de limiter la production de pets n’est pas nĂ©cessaire, et peut mĂȘme ĂȘtre dangereux. La quantitĂ© de gaz que vous produisez n’est autre que le rĂ©sultat de l’addition entre ce que vous mangez et la quantitĂ© de bactĂ©ries que vous avez en vous, et mis Ă  part si vous avez de vĂ©ritables problĂšmes de santĂ© — comme des ballonnements anormaux ou douloureux — ce n’est pas du tout une bonne idĂ©e de vouloir interfĂ©rer, en prenant ce genre de mĂ©dicaments. Les carbohydrates sont nĂ©cessaires, Ă  la fois pour notre corps et aussi pour la survie des bactĂ©ries dans notre estomac. Et il ne faut pas essayer de les affamer, de les tuer ou de rĂ©duire le nombre de ces bactĂ©ries, sauf si il y a une trĂšs bonne raison Ă  cela. En d’autres termes, la diversitĂ© de notre flore intestinale est d’une importance cruciale pour notre bonne santĂ©, elle nous permet de digĂ©rer les aliments convenablement, d’éviter certaines maladies, de protĂ©ger nos parois intĂ©rieures et de faciliter le transit. Bref, il faut leur dire merci, et surtout en prendre bien soin ! Romane est atteinte d’épilepsie depuis ses 12 ans. Elle te raconte son parcours effectuĂ© malgrĂ© la maladie, et ses envies et apprĂ©hensions pour l’avenir. L’histoire que je veux vous raconter dĂ©bute lorsque j’avais 12 ans, un jour de classe en cinquiĂšme, en cours d’Histoire. Ma copine », l’épilepsie J’ai fait la rencontre de celle que je nomme dĂ©sormais ma copine ». Depuis ce jour, elle ne m’a jamais quittĂ©. Son nom ? Épilepsie. Alors tu vas peut-ĂȘtre me dire, c’est connu l’épilepsie ! » et me sortir cette phrase que j’ai souvent entendue Tu sais, si tu Ă©tais nĂ©e au Moyen-Âge, on t’aurait tuĂ©e en pensant que tu es une sorciĂšre ! » Ou alors AH MAIS OUI C’EST LES GENS QUI BAVENT ET CONVULSENT, je sais que si ils font une crise il faut attraper la langue pour pas qu’ils s’étouffent » NE FAIS JAMAIS ÇA, ton doigt, je te le mange. C’est une maladie que souvent les gens connaissent sans vraiment la connaĂźtre. Ils voient les Ă©pileptiques comme des gens qui s’effondrent par terre et qui bavent. Il se trouve que dans mon cas, ils n’ont pas tort – mĂȘme si l’épilepsie peut prendre diffĂ©rentes formes. La mienne se traduit par des absences, des pertes de connaissances, des convulsions
 Bref, le carrĂ© gagnant. Mon Ă©pilepsie est temporal-gauche et frontal gauche c’est Ă  gauche du cerveau, tu peux le ressortir en soirĂ©e, ça claque. J’ai eu des pĂ©riodes dans ma vie oĂč j’en ai trĂšs peu fait les frais et puis d’autres oĂč j’ai fait 2 Ă  5 crises par semaine. Quand on m’a parlĂ© de cette copine, j’ai cru que c’était comme un rhume ou une grippe, que j’allais prendre des mĂ©dicaments de temps en temps et puis que ça irait mieux ! Ce que je ne savais pas, c’est qu’elle allait prendre beaucoup de place dans ma vie. Comment suis-je devenue Ă©pileptique ? Tu te demandes sans doutes quelles sont les raisons pour lesquelles moi en particulier, j’ai fait cette rencontre ». Il peut y avoir diffĂ©rentes raisons pour lesquelles on est Ă©pileptique. Moi, j’ai perdu au loto de la vie. J’ai posĂ© beaucoup de questions est-ce que ma mĂšre a fumĂ© pendant sa grossesse ? Est ce que je suis tombĂ©e quand j’étais jeune ? Est-ce que j’ai une tumeur ? Et encore des tas d’autres. Et puis Ă  la fin, le mĂ©decin m’a annoncĂ© que c’était une malformation qui s’était dĂ©veloppĂ©e quand je n’étais qu’un fƓtus. Je crois que j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© savoir que ma mĂšre avait bu comme un trou pendant sa grossesse, parce que je suis une personne trĂšs logique
 et ma maladie en est complĂštement dĂ©pourvue, de logique, ce qui a tendance Ă  rendre le tout trĂšs injuste. Je pense que comme de trĂšs nombreuses personnes malades, j’ai traversĂ© plein de stades. Il y a eu la colĂšre je n’ai rien demandĂ© et c’est fatiguant. Puis le dĂ©ni, quand je n’ai pas pris mes mĂ©dicaments et quand je l’ai cachĂ© Ă  mon entourage en me disant que ça passerait. La tristesse, en me disant que c’est injuste, que je ne devrais pas faire ma vie en fonction de cette Ă©pilepsie. Et finalement, je suis passĂ©e Ă  l’acceptation. Pour ĂȘtre honnĂȘte, parfois encore j’ai du mal Ă  l’admettre et Ă  l’accepter. Il arrive que l’injustice prenne le dessus et comme toute les maladies, parfois je ne peux pas la gĂ©rer. Mais la personnifier, en faire cette copine » m’a aidĂ©e. Parfois discrĂšte et qui reste dans son coin, qui me rappelle de temps en temps qu’elle est lĂ  avec de petites absences, et qui peut aussi s’énerver, me provoquant des crises. Il y a des fois oĂč elle ne me dĂ©range pas, je n’y pense pas et d’autres oĂč elle l’importune beaucoup plus, comme quand elle m’a fait rencontrer une autre copine Ă  elle, la dĂ©pression. Heureusement, comme je ne sentais pas cette derniĂšre, j’ai vite coupĂ© les ponts. À lire aussi Lettre de rupture — À ma dĂ©pression 62jours GĂ©rer l’épilepsie avec ses proches Tous ces stades, je les ai dĂ©passĂ©s avec ma famille, mes amies, mes amours mes emmerdes. Voir la tristesse dans les yeux de mes parents est quelque chose d’inexplicable. Ils ont beau avoir des personnalitĂ©s fortes, ĂȘtre mes modĂšles, quand on leur a prĂ©sentĂ© ma copine, j’ai vu pour la premiĂšre fois de ma vie la peur dans leurs yeux. Ceux de ma mĂšre, mĂ©decin, qui connaĂźt tout de l’épilepsie, peut ĂȘtre trop. Ceux de mon pĂšre, cette force tranquille. Depuis maintenant 10 ans mes parents ont vĂ©cu les rencontres avec les mĂ©decins, les crises et l’échec de chaque mĂ©dicament. Et cette inquiĂ©tude constante pour moi – finalement peut-ĂȘtre la raison pour laquelle j’écris ces lignes aussi, pour l’enrayer. Et puis j’ai mes sƓurs, elles sont ce que j’ai de plus cher au monde en mĂȘme temps que les choses les plus chiantes. Mais elles ont su ĂȘtre lĂ , me rendre heureuse quand je ne l’étais pas, elles ont vĂ©cu les crises et elle ont dĂ» accepter que leur petite sƓur Ă©tait malade. Du cĂŽtĂ© de mon entourage amical, il y a eu les phases oĂč je pouvais voir la peine dans leurs yeux, et celles oĂč ils essayaient de voir le verre Ă  moitiĂ© plein, Ă  grand renfort de Ooooh mais ça va
 C’est pas
 Si horrible cette maladie, pense Ă  celles qui ont un cancer de l’utĂ©rus en phase terminal ». Alors oui, Ă©videmment ça fait relativiser ce genre de rĂ©flexions, mĂȘme si ça ne rend pas le monde fleuri et beau dans l’instant. Je suis consciente de la chance que j’ai eu qu’ils soient lĂ  pour moi, que ce soit en soirĂ©e pour m’éloigner quand je ne me sens pas bien ou au quotidien pour rĂ©cupĂ©rer les larmes de fatigue. Mon copain, arrivĂ© dans ma vie Ă  l’une des pires pĂ©riodes, m’a aidĂ©e Ă  me sĂ©parer de la dĂ©pression, Ă  accepter que j’étais malade, Ă  me sentir belle avec des Ă©lectrodes dans le crĂąne et Ă  me rappeler que je restais intelligente. Avancer ensemble malgrĂ© l’épilepsie Je pense que toutes ces personnes, individuellement et collectivement ont grandis avec mon Ă©pilepsie, elles m’ont appris que j’étais une fille comme les autres, une fille formidable, dont elles Ă©taient fiĂšres. Elles m’ont appris que je n’étais pas qu’une Ă©pilepsie, ont Ă©tĂ© lĂ  pour me rappeler Ă  quel point je suis Romane ». Elles m’ont convaincue que je ne serai jamais seule. Alors oui ça ne veut pas dire que je ne me sens jamais seule, mais j’ai la chance de n’avoir jamais vĂ©cu ce dont d’autres personnes Ă©pileptiques tĂ©moignent. Les conjoints qui partent, les amis qui s’éloignent en apprenant la maladie je ne l’ai jamais endurĂ©. Quand je l’explique il y a souvent ce hochement de tĂȘte et ce regard me disant putain mais dans quoi tu t’es embarquĂ© » suivi d’un sourire. Mon copain, lui, m’a affirmĂ© que j’étais l’amour de [sa] vie, alors autant prendre [ma] copine avec ». Si la personne qui partage ta vie, ou des amies, se barrent aprĂšs que tu leur as annoncĂ© que tu Ă©tais Ă©pileptique, il va de soi que ces gens ne te mĂ©ritaient pas. L’épilepsie ne te dĂ©finit pas en tant que personne, tu es autre chose, et ce type de personne ne sait percevoir qu’une maladie. Les freins que la sociĂ©tĂ© a voulu m’imposer Ă  cause de mon Ă©pilepsie Finalement, le plus compliquĂ©, ce sont surtout les injonctions et rĂ©actions sociales. Il y a les gens qui pensent que je vais les contaminer – j’imagine que c’est le mĂȘme genre de personnes qui pensent qu’on attrape le VIH en embrassant quelqu’un de sĂ©ropositif
 Et ceux qui m’ont tellement dit que j’aurais du mal Ă  faire des Ă©tudes, qu’il valait mieux que je choisisse un cursus court puisque je ne parviendrais pas Ă  suivre. J’ai eu des professeurs qui Ă©tait comprĂ©hensifs et d’autres qui ne voulaient pas entendre parler de mon Ă©pilepsie. Alors je me suis battue. Parce que je suis une rebelle parce que je voulais que mon entourage sois fier et parce que je voulais aussi prouver Ă  la sociĂ©tĂ© que je pouvais y arriver. Voir la tristesse dans les yeux de tes parents est dure alors j’ai voulu la remplacer par la fiertĂ©. Je voulais qu’ils me voient comme mes sƓurs, une fille qui avance dans ses Ă©tudes, parfois qui rate mais qui n’abandonne jamais. J’ai dĂ» me battre contre la dyslexie, les absences, les rendez-vous, les crises, la fatigue, le mal de dos, les consĂ©quences des mĂ©dicaments regarde un jour une notice, c’est une Bible, les courbatures, les migraines, les nausĂ©es, l’acnĂ©, et les doses de cheval de ces mĂ©dicaments. Et j’y suis parvenue j’ai eu un Brevet, un Bac LittĂ©raire, un BAFA, une Licence de Musique et Musicologie, Un Master 1 de recherche en Musique, et aujourd’hui, je suis en Master 2. Tout ça, je l’ai fais en pensant Ă  chaque fois aux gens qui m’avait dit de ne pas faire des Ă©tudes longues. Tout cela, au dĂ©but je l’ai fait pour ma famille, et puis pour moi. Pour Romane. Accepter mon Ă©pilepsie, et avancer avec Alors aprĂšs ces diffĂ©rents diplĂŽmes que j’ai eu, j’ai une seule conclusion il faut se battre. Il y aura toujours des choses qui me seront inaccessibles. Je ne pourrai sans doute jamais passer mon permis de conduire, jamais devenir conductrice de poids lourd et jamais faire de la plongĂ©e sous marine. En revanche, je pourrai toujours prendre le bus, ĂȘtre manager de conductrices de poids lourds et aller Ă  l’aquarium. Il y a toujours une solution. S’il y a bien un message que j’ai envie de faire passer, c’est de relativiser ces obstacles, et de faire le nombre d’annĂ©es d’études que tu veux et le mĂ©tier que tu veux oui, bon ok, ne deviens pas camionneuse si t’es Ă©pileptique comme moi, on a compris. Cela peut paraĂźtre bĂȘte mais quand je n’allais pas bien j’aurais aimĂ© savoir que sur Internet une nana serait lĂ  pour me dire que oui, ĂȘtre malade c’est pas fou-fou mais qu’autre chose m’attend. Je ne pense pas qu’il y a des hiĂ©rarchies dans les maladies, il faut juste savoir vivre avec. Malheureusement, il faut parfois plus se battre que les autres, mais ces derniers seront aussi prĂ©sents pour toi. À lire aussi Optimisme et pessimisme comment percevons-nous ce qui nous arrive ? Vers une nouvelle Ă©tape l’opĂ©ration pour soigner l’épilepsie AprĂšs plusieurs annĂ©es Ă  ĂȘtre Ă©pileptique 10 ANS, HAPPY BIRTHDAY mes mĂ©decins se sont rendus compte qu’aucun mĂ©dicament ne fonctionnait sur moi. Je suis pharmaco-rĂ©sistante », beaucoup d’épileptiques le sont. NaĂŻve que je suis, j’ai pensĂ© bah c’est pas grave on va prendre plus de mĂ©dicaments ! » fais-le avec un accent belge c’est pĂ©pite. Mais non. C’est pas si simple. On m’a fait passer plusieurs EEG des examens oĂč l’on m’a scotchĂ© des Ă©lectrodes sur la tĂȘte avec de la graisse ce qui donne une splendide coiffure comme tu l’imagines puis pendant lesquels on m’a demandĂ© de dormir, lire et regarder des flash. Je suis restĂ©e 10 jours dans un lit Ă  attendre une crise, et finalement, le verdict est tombĂ© les mĂ©decins m’ont proposĂ© de me faire opĂ©rer. Cette solution, ils m’en parlent depuis que je suis petite, mais c’est le genre de choses Ă  propos desquelles tu penses que ça n’arrive qu’aux autres. Je suis une trouillarde dans la vie, alors me dire qu’ils allaient faire de la plomberie dans ma tĂȘte
 j’étais honnĂȘtement pas sereine. Je suis pas le genre de nana guerriĂšre estimant que tout ce qui ne tue pas rend plus fort ». Moi je suis plutĂŽt du genre Ă  penser ÉVITE LES PROBLÈMES, ROMANE ». L’opĂ©ration pour soigner l’épilepsie, en quoi ça consiste ? Alors comme je suis une fille pleine de ressources j’ai dĂ©cidĂ© de chercher sur Internet ce qui m’attendait. J’ai mis cette dĂ©cision dans le top 5 de mes meilleures idĂ©es. Petite apartĂ© au sujet de l’épilepsie sur Internet j’ai souvent cherchĂ© des choses en lien avec ma maladie sur Google et ce qui est formidable avec une maladie comme celle-ci c’est que tu retrouves toute une communautĂ©. Les personnes qui insultent les mĂ©decins, les mĂšres inquiĂštes pour leurs enfants, ceux qui sont dans le dĂ©ni et dĂ©cident d’arrĂȘter leurs mĂ©dicaments et puis les perdus comme moi
 Bref, autant te dire qu’avec les premiers rĂ©sultats, j’avais l’impression d’aller manger mon dernier repas. Je me suis posĂ© beaucoup de questions et de nombreuses peurs ont Ă©mergĂ©. L’opĂ©ration ? C’est du tambourinage. On m’ouvre le crĂąne, brĂ»le ou enlĂšve la partie oĂč se trouve mon Ă©pilepsie. On utilise des lasers et ça, c’est plutĂŽt cool. L’opĂ©ration contre l’épilepsie, c’est Ă  la fois plein d’espoir et effrayant Mais pour pouvoir me faire opĂ©rer il fallait de toutes façons que je passe diffĂ©rents tests comme dans Fort Boyard, oĂč il faut rĂ©cupĂ©rer les clĂ©s pour pouvoir se ruer sur le trĂ©sor – sauf qu’ici le trĂ©sor, c’est la guĂ©rison. Je te passe les dĂ©tails mais ça allait de l’IRM alors que je suis claustrophobe Ă  une hospitalisation pendant laquelle on m’a – si je vulgarise – enfoncĂ© 12 Ă©pingles dans le crĂąne. Tous les jours, un mĂ©decin envoyait des dĂ©charges Ă©lectriques Ă  travers celles-ci pour activer les diffĂ©rents pĂŽles. C’est trĂšs Ă©trange, par exemple il peut t’activer la douleur, la tristesse et la fatigue Ă  travers seulement des dĂ©charges Ă©lectriques. J’y suis restĂ©e trois semaines, Ă  attendre de faire une crise pour ĂȘtre sĂ»re de l’endroit qu’il fallait viser. J’y ai fĂȘtĂ© mes 22 ans, les 24 ans de mes sƓurs, la fĂȘte des lumiĂšres Ă  Lyon et l’anniversaire de mon copain – et pendant tout ce temps j’ai bĂ©nĂ©ficiĂ© de leur soutien indĂ©fectible. Finalement, j’ai rencontrĂ© un mĂ©decin qui m’a annoncĂ© que je pouvais me faire opĂ©rer. Mon cƓur est descendu jusque dans les orteils de mon pied droit. J’ai ressenti un mĂ©lange de sentiments Ă©trange la peur, le bonheur, la fiertĂ© et la solitude. Nous avons parlĂ© longuement, et il m’a annoncĂ© que j’étais face Ă  60% de chance de rĂ©ussite. Et le reste ? D’aprĂšs ses propre termes, ça pouvait toujours s’amĂ©liorer. Mais quel est le pourcentage de perdre la mĂ©moire, de perdre des facultĂ©s psychologiques ou bien de mourir ? Le mĂ©decin n’a jamais voulu me le dire car il ne faut jamais voir le mauvais cĂŽtĂ© des choses ». Je t’avoue que c’est une Ă©tape qui m’effraie beaucoup. Je crois que ma plus grande peur, c’est la rĂ©action de mes parents et de mon entourage. Si ça ne marchait pas, j’ai peur qu’ils s’effondrent alors que je veux qu’ils soient fiers de moi. Mon combat contre l’épilepsie m’a fait grandir Je vais rentrer Ă  l’hĂŽpital ce dimanche pour me faire opĂ©rer. J’ai peur mais au moins j’en ai parlĂ©. Si cela fonctionne et que je suis effectivement guĂ©rie, je suis persuadĂ©e qu’il m’arrivera tout de mĂȘme de penser Ă  cette copine » qui malgrĂ© tous nos diffĂ©rents, m’a fait grandir. L’important, ça aura Ă©tĂ© de se battre. J’ai Ă©tĂ© Ă©levĂ©e dans la rage de vaincre et de rĂ©ussir, sans vraiment que ce soit formulĂ© comme ça, et je pense que c’est ce qui m’a amenĂ©e jusqu’ici. J’y associe le partage, le respect, l’écoute, l’idĂ©e qu’il ne faut pas Ă©craser les autres pour se sentir plus fort. Alors c’est tout ce que je te souhaite si toi aussi tu es malade apprendre Ă  te connaĂźtre sans ta maladie car elle ne te dĂ©finit pas, apprendre Ă  contourner les problĂšmes qu’elle reprĂ©sente. Et puis, un conseil pour la route relis le premier article de la DĂ©claration Universelle des droits de l’homme. Ça peut sembler idiot, mais je t’assure que parfois, ça m’a fait du bien. Bisous sur le lobe temporal-gauche j’espĂšre que tu as retenu ! À lire aussi Je suis atteinte du syndrome de Little, et je le considĂšre comme une force TĂ©moignez sur Madmoizelle ! Pour tĂ©moigner sur Madmoizelle, Ă©crivez-nous Ă  [email protected] On a hĂąte de vous lire ! Et que ni la mĂ©decine ni nos proches ne nous aide selon certains ils auraient envient de vivre quand mĂȘme, ce qui est totalement absurde mais bon Ça fait plusieurs annĂ©es que tu passes ton temps Ă  te plaindre on en a marre. T'as qu'Ă  trouver un boulot et tu dormiras facilement sale branleur Le 11 mai 2022 Ă  070001 Ça fait plusieurs annĂ©es que tu passes ton temps Ă  te plaindre on en a marre. T'as qu'Ă  trouver un boulot et tu dormiras facilement sale branleurÇa c'est typiquement ce que rĂ©pond un mec qui sait pas du tout ce qu'est l'insomnie chronique Cette fragilitĂ© Je connais des autistes qui travaillent dans des restos Mais Monsieur Xecty ne travaille pas Ă  cause du soleil Le 11 mai 2022 Ă  070210 Le 11 mai 2022 Ă  070001 Ça fait plusieurs annĂ©es que tu passes ton temps Ă  te plaindre on en a marre. T'as qu'Ă  trouver un boulot et tu dormiras facilement sale branleurÇa c'est typiquement ce que rĂ©pond un mec qui sait pas du tout ce qu'est l'insomnie chronique Il y a pire que toi mais eux ne se plaignent pas Le 11 mai 2022 Ă  070248 Le 11 mai 2022 Ă  070210 Le 11 mai 2022 Ă  070001 Ça fait plusieurs annĂ©es que tu passes ton temps Ă  te plaindre on en a marre. T'as qu'Ă  trouver un boulot et tu dormiras facilement sale branleurÇa c'est typiquement ce que rĂ©pond un mec qui sait pas du tout ce qu'est l'insomnie chronique Il y a pire que toi mais eux ne se plaignent pasAh oui et qui ? Le 11 mai 2022 Ă  070649 Le 11 mai 2022 Ă  070248 Le 11 mai 2022 Ă  070210 Le 11 mai 2022 Ă  070001 Ça fait plusieurs annĂ©es que tu passes ton temps Ă  te plaindre on en a marre. T'as qu'Ă  trouver un boulot et tu dormiras facilement sale branleurÇa c'est typiquement ce que rĂ©pond un mec qui sait pas du tout ce qu'est l'insomnie chronique Il y a pire que toi mais eux ne se plaignent pasAh oui et qui ? Les autistes ? C'est ce que je vit actuellement, j'ai encore rĂ©sister Ă  l'appel des anti depresseur. Le 11 mai 2022 Ă  070726 Le 11 mai 2022 Ă  070649 Le 11 mai 2022 Ă  070248 Le 11 mai 2022 Ă  070210 Le 11 mai 2022 Ă  070001 Ça fait plusieurs annĂ©es que tu passes ton temps Ă  te plaindre on en a marre. T'as qu'Ă  trouver un boulot et tu dormiras facilement sale branleurÇa c'est typiquement ce que rĂ©pond un mec qui sait pas du tout ce qu'est l'insomnie chronique Il y a pire que toi mais eux ne se plaignent pasAh oui et qui ? Les autistes ?Oui enfin eux ils ont jamais connu la normalitĂ© et ils sont pas conscients d'ĂȘtre malades et beaucoup ne travaillent pas Le 11 mai 2022 Ă  070842 C'est ce que je vit actuellement, j'ai encore rĂ©sister Ă  l'appel des anti antidĂ©presseurs servent Ă  rien, limite moi quand j'ai pris le Mirtazapine ça m'a rendu encore plus mal, ça te créé une faiblesse musculaire et ça te donne des idĂ©es noires subites Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?

ça fait du bien quand on est malade